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Mieux vivre ensemble
Le temps de 11h30 à 13h20 est une pause dans la journée de l'enfant. Un moment de détente, de jeu, de défoulement et de récupération.
Pour autant, cela ne signifie pas que l'enfant soit totalement libre de faire ce qu'il veut. Il y a un cadre, défini par une charte, un règlement, des limites à respecter.
Néanmoins, il est important d'avoir à l'esprit le fait que certains enfants passent près de 10h par jour à l'école, avec des contraintes, des tensions (réflexion, concentration, immobilité, silence,...) plus ou moins importantes.
Il est donc nécessaire que la pause du midi soit, autant que possible, un temps de repos, d'amusement et de délassement pour le jeune élève,afin de l'aider à aller au bout de sa journée de travail scolaire, dans les meilleures conditions.
Vivre ensemble, ça s'apprend!
La vie en collectivité n'est pas sans poser quelques problèmes pour l'enfant futur citoyen. Bien que ce dernier ait un réel besoin des autres pour s'épanouir, il a parfois du mal à accepter les contraintes que ses pairs (et les adultes) ne manquent pas de lui imposer.
D'ou l'apparition de situations conflictuelles qui peuvent générer, chez lui, des comportements irrespectueux, voir violents.
Pour éviter que l'enfant ne choisisse un langage violent pour exprimer ses besoins et ses émotions, il est important de mettre en place un cadre relationnel dans lequel l'enfant puisse apprendre à se faire respecter tout en respectant l'autre.
L'animateur-surveillant, l'exemple...
Le rôle de l'adulte est primordial dans ce type de projet, on ne le répètera jamais assez.
Son comportement, sa capacité à apaiser les esprits et à proposer des solutions qui permettent de favoriser le mieux vivre ensemble, demeurent des atouts essentiels dans cette démarche.
C'est aussi pour cela qu'une formation pour les adultes est proposée.
Les parents aussi et surtout.
Avoir le soutien et l'adhésion des parents dans un projet de ce type est essentiel. L'implication des parents renforce le message éducatif transmis à l'enfant et suscite une motivation supplémentaire pour toute l'équipe éducative.
A noter: Le projet Ni hérisson Ni paillasson n'est plus en vigueur dans les écoles primaires de la ville de Salon de Provence depuis le 04 juillet 2014.
Remerciement:
Un grand merci à la ville de Salon de Provence qui m'a permis de développer le projet Ni hérisson Ni paillasson au sein des écoles primaires de la ville de 2010 à 2014. Une belle aventure qui me rend optimiste et prouve, plus que jamais, que la violence n'est pas une fatalité et que le meilleur moyen de lutter contre cette violence, c'est la prévention et l'éducation...